Nous sommes en 2016, et on ne saurait imaginer passer sous silence cette fabuleuse mine d’énergie que sont les énergies renouvelables.
A une époque où la nature nous rappelle un peu à l’ordre à travers le réchauffement climatique et ses nombreux déréglements, il faudrait être aveugle et sourd pour ne pas se rendre compte de la puissance colossale mise en jeu.
L’idée est donc de tirer partie (une infîme partie d’ailleurs) de ces forces renouvelées en permanence, d’où son appellation.
L’origine de ces énergies est diverse
Rayonnement solaire
– énergie solaire directe
– biomasse
– vent
Activité lunaire
– marées
Activité du noyau terrestre
-géothermie
Dans cette immensité énergétique, le premier problème est de trouver le moyen de récupérer ne serait-ce que le millième de cette manne énergétique. En fonction de chaque type d’énergie disponible, les matériels utilisés seront différents. Et une fois que cette énergie a été récupérée, le second problème à résoudre est de la stocker.
Solutions de récupération
Rayonnement solaire – énergie solaire directe
C’est l’énergie la plus visible, celle à laquelle tout un chacun va penser en premier au chapitre des énergies renouvelables. La puissance reçue est de 1000 à 1800 kw/an/m2. Il suffit donc d’installer des capteurs avec l’angle suffisant pour capter l’énergie.
Il existe plusieurs types de capteurs. Soit on chauffe un fluide caloporteur afin de transporter la chaleur dans un autre endroit, un ballon de préparation d’eau chaude sanitaire par exemple soit on produit directement du courant par transformation de la lumière et ce sont des batteries qui serviront de réservoir de stockage.
Rayonnement solaire – énergie solaire indirecte
Un peu moins visible et pourtant omniprésente, cette énergie se retrouve dans la biomasse ainsi que dans les forces éoliennes.
• La biomasse : c’est le résultat de la transformation de la lumiére en énergie par le biais de la photosynthèse des arbres et des plantes. Le stockage est assez facile, c’est la nature qui s’en charge et il suffit d’attendre pour récolter le fruit de ce processus. Et en plus, ce processus permet de retransformer le co2 en carbone et en oxygène.
• la force éolienne : le vent est le résultat de l’activité solaire sur notre planète terre; en effet, les différents chaud-froid créent des pressions et des dépressions obligeant de grosses masses d’air à se déplacer plus ou moins rapidement. Cela crée le vent.
Afin de récupérer une infîme partie de cette force colossale, il suffit de transformer l’énergie aéraulique contenue en énergie mécanique et (ou) électrique. Ce sont les éoliennes qui peuvent, selon le besoin, vont faire tourner un générateur de courant ou encore une pompe pour remonter de l’eau. C’était la raison d’être des nombreux moulins hollandais, pomper l’eau des polders en permanence.
La tendance actuelle est de fabriquer de l’électricité à l’aide de matériels sophistiqués possédant des rendements beaucoup plus élevés qu’antan.
Activité lunaire
• les marées : En dehors de certaines mers fermées où le phénomène, sans être absent, est peu visible, l’activité de la lune crée, de manière cyclique, une attirance des énormes masses d’eau vers le haut. Cela crée le phénomène des marées. Encore une fois, il s’agit de forces absolument colossales. L’idée est d’utiliser la force des courants ainsi générée pour la transformer en énergie électrique par exemple. C’est l’énergie marémotrice. Des turbines vont capter les mouvements d’eau autant à la montée qu’à la descente. C’est le cas de l’usine marémotrice de la Rance, installée à l’embouchure d’une rivière où l’amplitude des marées est forte.
Activité du noyau terrestre
• Le noyau terrestre est également une source d’énergie considérable; il suffit de se rendre compte de la puissance générée par certaines éruptions volcaniques pour avoir une toute petite idée du potentiel énergétique que cela représente.
• La géothermie consiste par divers moyens à récupérer cette énergie afin de l’utiliser, que ce soit en thermalisme, en production d’électricité ou en chauffage urbain dans les cas les plus chauds.
• En ce qui concerne le domaine de ce site, il va s’agir de basse température en général inférieure à 30° mais présente en permanence. Le principe, au demeurant très simple, est d’enterrer des tuyauteries entre 80 cm et 1 m de profondeur. L’eau ou le fluide caloporteur circulant dans ces tuyauteries va se réchauffer doucement au contact du sol et servira de source froide à une pompe à chaleur alimentant un chauffage individuel, l’idéal étant un plancher chauffant.
Quelques liens pour y voir plus clair :
• Centre d’information sur l’énergie et l’environnement
• Le BRGM